Laser

Ulaser ( « Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation », en français « amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement ») est un appareil qui produit un rayonnement spatialement et temporellement cohérent basé sur l'effet laser. Descendant du maser , le laser s'est d'abord appelé maser optique.
Une source laser associe un amplificateur optique basé sur l'effet laser à une cavité optique, encore appelée résonateur, généralement constituée de deux miroirs, dont au moins l'un des deux est partiellement réfléchissant, c'est-à-dire qu'une partie de la lumière sort de la cavité et l'autre partie est réinjectée vers l'intérieur de la cavité laser. Avec certaines longues cavités, la lumière laser peut être extrêmement directionnelle. Les caractéristiques géométriques de cet ensemble imposent que le rayonnement émis soit d'une grande pureté spectrale, c’est-à-dire temporellement cohérent. Le spectre du rayonnement contient en effet un ensemble discret de raies très fines, à des longueurs d'ondes définies par la cavité et le milieu amplificateur. La finesse de ces raies est cependant limitée par la stabilité de la cavité et par l'émission spontanée au sein de l'amplificateur . Différentes techniques permettent d'obtenir une émission autour d'une seule longueur d'onde.


  •    Principe de fonctionnement:

Pour comprendre comment fonctionne un laser, il est nécessaire d'introduire le concept de quantification de la matière : les électrons sont répartis sur des niveaux d'énergie discrets (les couches ). Cette hypothèse est fondamentale et non intuitive : si l'on considère l'image selon laquelle les électrons ne peuvent se trouver que sur certaines orbitales bien précises autour du ou des noyaux atomiques.
 pouvant prendre les valeurs  12, ...  L'état  n = 1  est donc l'état d'énergie la plus basse, correspondant à un électron sur l'orbitale la plus proche du noyau.Dans la suite, on considérera un atome ne possédant qu'un électron (hydrogène), pour simplifier la discussion. Celui-ci est susceptible de se trouver sur plusieurs niveaux. La connaissance du niveau sur lequel se trouve cet électron définit l'état de l'atome. Ces états sont numérotés par ordre croissant d'énergie avec un nombre entier  n .
Venons-en aux principaux processus d'interaction entre la lumière et la matière, à savoir l'absorption, l'émission stimulée et l'émission spontanée.
  • L’absorption :
Lorsqu'il est éclairé par un rayonnement électromagnétique (la lumière), un atome peut passer d'un état  n  à un état  n' > n , en prélevant l'énergie correspondante sur le rayonnement. Ce processus est résonnant : la fréquence du rayonnement  \omega  doit être proche d'une fréquence de Bohr atomique pour qu'il puisse se produire. Les fréquences de Bohr atomiques sont définies par   \hbar\omega_{nn'}=(E_{n'}-E_n) , où  E_{n'} > E_n  sont les énergies des états  n' et  n. On peut interpréter ce processus comme l'absorption d'un photon du rayonnement (d'énergie \hbar\omega=h\nu)  faisant passer l'atome du niveau d'énergie  E_n  vers le niveau d'énergie E_{n'} . La condition de résonance correspond alors à la conservation de l'énergie.

  • L’émission stimulée :
Un atome dans l'état  n'  peut se  désexciter  vers le niveau  n  sous l'effet d'une onde électromagnétique, qui sera alors amplifiée. Comme pour l'absorption, ce processus n'est possible que si la fréquence du rayonnement  \omega  est proche de la fréquence de Bohr  \omega_{nn'} . On peut l'interpréter comme l'émission d'un photon d'énergie  \hbar\omega  qui vient s'ajouter  au rayonnement.



  • L’émission spontanée :
 Ce processus est le symétrique de l'absorption : un atome dans un état excité n'  peut se désexciter vers un état  n  , même en l'absence de rayonnement. Le rayonnement est émis dans une direction aléatoire avec une phase aléatoire, et sa fréquence est égale à la fréquence de Bohr  \omega_{nn'} . On peut interpréter ce processus comme l'émission d'un photon d'énergie \hbar\omega_{nn'} dans une direction aléatoire.



  •    types de laser:
On classe les lasers selon six familles, en fonction de la nature du milieu excité. Par ailleurs, les lasers peuvent être aussi bien continus que fonctionner dans un régime impulsionnel, auquel cas on pourra les qualifier également selon la durée caractéristique de leurs impulsions (lasers continus / lasers picosecondes / lasers femtosecondes).

  =>>Cristallins:

Ces lasers utilisent des milieux solides, tels que des cristaux ou des verres comme milieu d'émission des photons. Le cristal ou le verre n'est que la matrice et doit être dopé par un ion qui est le milieu laser. Le plus ancien est le laser à rubis dont l'émission provient de l'ion  Cr3+. La longueur d'onde d'émission du laser dépend essentiellement de l'ion dopant, mais la matrice influe aussi. Ainsi, le verre dopé au néodyme n'émet pas à la même longueur d'onde (1 053 nm) que le YAG dopé au néodyme (1 064 nm). Ils fonctionnent en continu ou de manière impulsionnelle (impulsions de quelques microsecondes à quelques femtosecondes—millionième de milliardième de seconde). Ils sont capables d'émettre aussi bien dans le visible, le proche infrarouge que l'ultraviolet.
Le milieu amplificateur peut être un barreau dans le cas d'un laser Nd-YAG (donc dopé au Nd et la matrice est du YAG : un grenat d'aluminium et d'yttrium), mais il peut aussi se présenter sous la forme d'une fibre dans le cas des lasers à fibre . Aujourd'hui, le milieu amplificateur le plus utilisé pour générer des impulsions femtosecondes est le saphir dopé titane. Il possède deux bandes d'absorption centrées à 488 et 560 nm. Il possède un large spectre d'émission centré à 800 nm.
Au-delà d'une dimension de cristal de qualité optique acceptable, ces lasers permettent d'obtenir des puissances de l'ordre du kW en continu et du GW en pulsé. Ils sont utilisés pour des applications tant scientifiques qu'industrielles, en particulier pour la soudure, le marquage et la découpe de matériaux.
                          Cristal de titane saphir pompé par un laser vert.

  =>>à colorants :
Dans les lasers à liquide, le milieu d'émission est un colorant organique  en solution liquide enfermé dans une fiole de verre. Le rayonnement émis peut aussi bien être continu que discontinu suivant le mode de pompage. Les fréquences émises peuvent être réglées à l'aide d'un prisme régulateur, ce qui rend ce type d'appareil très précis. Le choix du colorant détermine essentiellement la gamme de couleur du rayon qu'il émettra. La couleur  exacte peut être réglée par des filtres optiques.

  =>>à gaz : 
Le milieu générateur de photons est un gaz contenu dans un tube en verre ou en quartz. Le faisceau émis est particulièrement étroit et la fréquence d'émission est très peu étendue. Les exemples les plus connus sont les lasers à hélium-néon (rouge à 632,8 nm), utilisés dans les systèmes d'alignement (travaux publics, laboratoires), et les lasers pour spectacles.
Les lasers à dioxyde de carbone sont capables de produire de très fortes puissances de l'ordre de 106 W. C'est le marquage laser le plus utilisé dans le monde. Le laser CO2   (infrarouge à 10,6 µm) peut être, par exemple, utilisé pour la gravure ou la découpe de matériaux.
Il existe aussi une sous-famille des lasers à gaz : les lasers excimers qui émettent dans l'ultraviolet. Dans la majorité des cas, ils sont composés d'au moins un gaz noble et habituellement d'un gaz halogène.
Le terme « excimer » vient de l'anglais excited dimer qui signifie une molécule excitée composée de deux atomes identiques (ex. : Xe2). Or certains lasers dits excimères utilisent des exciplexes qui sont des molécules composées de deux atomes différents (par exemple, gaz noble et halogène: ArF, XeCl). On devrait donc les nommer lasers exciplexes plutôt que lasers excimères.
L'excitation électrique du mélange produit ces molécules exciplexes qui n’existent qu'à l'état excité. Après émission du photon, l'exciplexe disparaît car ses atomes se séparent, donc le photon ne peut être réabsorbé par l'excimer non excité, ce qui permet un bon rendement au laser.


  =>>Diode Laser :
Dans une diode laser (ou laser à semi-conducteur), le pompage se fait à l'aide d'un courant électrique qui enrichit le milieu générateur en trous (un trou est une zone du cristal avec une charge positive car un électron manque) d'un côté et en électrons supplémentaires de l'autre. La lumière est produite au niveau de la jonction par la recombinaison des trous et des électrons. Souvent, ce type de laser ne présente pas de miroirs de cavité : le simple fait de cliver le semi-conducteur, de fort indice optique, permet d'obtenir un coefficient de réflexion suffisant pour déclencher l'effet laser.
C'est ce type de laser qui représente l'immense majorité (en nombre et en chiffre d'affaires) des lasers utilisés dans l'industrie. En effet, ses avantages sont nombreux : tout d'abord, il permet un couplage direct entre l'énergie électrique et la lumière, d'où les applications en télécommunications (à l'entrée des réseaux de fibres optiques). De plus, cette conversion d'énergie se fait avec un bon rendement (de l'ordre de 30 à 40 %). Ces lasers sont peu coûteux, très compacts . On sait maintenant fabriquer de tels lasers pour obtenir de la lumière sur quasiment tout le domaine visible, mais les lasers délivrant du rouge ou du proche infrarouge restent les plus utilisés et les moins coûteux . Leurs domaines d'applications sont innombrables : lecteurs optiques (CD), télécommunications, imprimantes, dispositifs de pompage  pour de plus gros lasers (de type lasers à solide), pointeurs, etc. Noter que la réglementation en vigueur en France interdit d'en fabriquer éclairant au-delà de 1 000 mètres.


 =>> à électron libre :
Ce type de laser est très particulier, car son principe est tout à fait différent de celui exposé plus haut. La lumière n'y est pas produite par des atomes préalablement excités, mais par un rayonnement synchrotron produit par des électrons accélérés. Un faisceau d'électrons, provenant d'un accélérateur à électrons, est envoyé dans un onduleur créant un champ magnétique périodique (grâce à un assemblage d'aimants permanents). Cet onduleur est placé entre deux miroirs, comme dans le schéma d'un laser conventionnel : le rayonnement synchrotron est amplifié et devient cohérent, c’est-à-dire qu'il acquiert les caractéristiques de la lumière produite dans les lasers.
Il suffit de régler la vitesse des électrons pour fournir une lumière de fréquence ajustée très finement sur une très large gamme, allant de l'infrarouge lointain (térahertz) aux rayons X, et la puissance laser peut être également ajustée par le débit d'électrons jusqu'à des niveaux élevés. On peut également disposer d'impulsions laser d'intervalle court et précis. Tout cela rend ce type de laser très polyvalent, et très utile dans les applications de recherche. Il est cependant plus coûteux  ( plus cher $ ) à produire car il est nécessaire de construire un accélérateur de particules.

   =>>à fibre :
Ce type de laser ressemble au laser solide. Ici le milieu amplificateur est une fibre optique dopée avec des ions de terres rares. La longueur d'onde obtenue dépend de l'ion choisi (Samarium 0,6 µm; Ytterbium 1,05 µm; Thulium 1,94 µm; Holmium 2,1 µm). Cette technologie est relativement récente , mais il existe aujourd'hui des lasers monomodes dont la puissance est de l'ordre de la dizaine de kilowatts. Ces lasers ont l'avantage de couter moins cher, de posséder un encombrement réduit et d'être résistant aux vibrations. Par ailleurs il n'est pas nécessaire de les refroidir en dessous de 10 kW.

 =>>téramobile:
Le laser téramobile est un dispositif mobile qui délivre des impulsions laser ultrapuissantes et ultrabrèves. Le laser téramobile peut servir à détecter et mesurer des polluants atmosphériques ou à frayer à la foudre un chemin rectiligne.

  •         Sécurité:


Selon la puissance et la longueur d'onde d'émission du laser, celui-ci peut représenter un réel danger pour la vue et provoquer des brûlures irréparables de la rétine. Pour des questions de sécurité, la législation française interdit l'utilisation de lasers de classe supérieure à 2 en dehors d'une liste d'usages spécifiques autorisés .
La nouvelle norme :
  • Classe 1 : lasers sans danger, à condition de les utiliser dans leurs conditions raisonnables prévisibles (EX :imprimantes, lecteurs de CD-ROM et lecteurs de DVD).
  • Classe 1M : lasers dont la vision directe dans le faisceau, notamment à l’aide d’instrument optiques, peut être dangereuse.
  • Classe 2 : lasers qui émettent un rayonnement visible dans la gamme de longueur de 400 à 700 nm. La protection de l’œil est normalement assurée par les réflexes de défense comprenant le réflexe palpébral, clignement de la paupière (EX: des lecteurs de code-barres).
  • Classe 2M : lasers qui émettent un rayonnement visible dans la gamme de longueur de 400 à 700 nm. Lasers dont la vision directe dans le faisceau, notamment à l’aide d’instrument optiques, peut être dangereuse .
  • Classe 3A : lasers dont l’exposition directe dépasse l’EMP (Exposition Maximale Permise) pour l’œil, mais dont le niveau d’émission est limité à cinq fois la LEA (Limite d’Émission Accessible) des classes 1 et 2.
  • Classe 3B : laser dont la vision directe du faisceau est toujours dangereuse. La vision de réflexions diffuses est normalement sans danger.
  • Classe 4 : lasers qui sont aussi capables de produire des réflexions diffuses dangereuses. Ils peuvent causer des dommages sur la peau et peuvent également constituer un danger d’incendie. Leur utilisation requiert des précautions extrêmes.
Les classes ont été déterminées en fonction des lésions que peut provoquer un laser, elles varient en fonction de la fréquence du laser, les lasers infrarouge (IR) et ultraviolet (UV) étant bien plus dangereux que le laser visible. Dans le domaine visible, pour un laser continu, les classes sont :
  • Classe 1 : jusqu'à 0,39 µW.
  • Classe 2 : de 0,39 µW à 1 mW.
  • Classe 3A : de 1 à 5 mW.
  • Classe 3B : de 5 à 500 mW.
  • Classe 4 : au-delà de 500 mW.

  •      Applications : 

Les applications lasers utilisent les propriétés de cohérence spatiale et temporelle du laser. Elles peuvent être classées plus ou moins en fonction de la réflexion ou de l'absorption du laser. Ainsi, deux grandes familles apparaissent, celle contenant des applications de transfert d'information, et celle traitant d'un transfert de puissance.
Transfert d'information :
  • Holographie.
  • Lecture et enregistrement de support optique numérique (CD, DVD, Laser Disc…).
  • Électrophotographie , procédé des imprimantes laser.
  • Télécommunications via réseaux de fibres optiques.
  • Transmission inter-satellitaire.
  • Désignateur laser de cibles lors d'attaques aériennes.

Métrologie :
  • Télédétection.
  • Collimation d'instrument optique (exemple : télescope newton).
  • Granulométrie et vélocimétrie.
  • Mesure de distance (télémétrie par interférométrie).
  • Vibrométrie.
  • Étude de l'atmosphère (Lidar).
  • Métrologie des fréquences optiques.
  • Caractérisation des matériaux par ellipsométrie ou spectroscopie.
  • Visualisation d'ecoulements (tomographie laser).
Transfert de puissance:
  • Refroidissement d'atomes par laser.
  • Imprimerie : périphériques d'écriture de plaques offset (CtP).
  • Centrale solaire orbitale.
  • Transmission d'énergie sans fil.

Procédés laser et matériaux:
  • Fusion superficielle de matériaux.
  • Soudure de matériau homogène ou hétérogène.
  • Découpe.
  • Perçage par percussion.
  • Fabrication additive.
  • Décapage de surface.
  • Durcissement de surface
  • Choc par ablation laser (test d'adhérence à l'interface de matériaux hétérogènes…).
  • Dopage laser des semi-conducteurs.

Interaction laser/matière : phénomènes physiques :
  • Photoacoustique .
  • Acousto-optique (voir aussi Modulateur acousto-optique).
  • Fluorescence induite par laser.
  • Diffusion dynamique de la lumière.
  • Accélération laser-plasma.
Applications Médicales:
  • Ophtalmologie.
  • Tabacologie : laser doux, Traitement contre les dépendances.
  • Dermatologie : épilation laser, détatouage laser, ...
  • Dentisterie : laser dentaire Erbium, laser dentaire YAP.
  • Physiothérapie (débridement).
  • Trépanation.
  • traitement de certains types de douleurs avec un laser basse énergie : l'efficacité semble probante mais le mécanisme d'action reste inconnu.
  • Urologie : traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate, destruction de calculs 
  • urinaires, destruction de tumeurs urothéliales, destruction de condylomes.

Nucléaire:
  • Fusion nucléaire contrôlée laser Mégajoule .
Artistique :
  • Spectacle « son et lumière ».
  • Harpe laser.
  • Projection d'image sur écran dans les salles de cinéma numérique.

Générateur électrique :

cette article est conçut pour le générateur électrique  _sa modélisation  _ses types comme habitude on vas commencer par définir ce qui est un générateur électrique :

Ugénérateur électrique est un dispositif permettant de produire de l'énergie électrique à partir d'une autre forme d'énergie. Par opposition, un appareil qui consomme de l'énergie électrique s'appelle un récepteur électrique.





  • Modélisation:


Un générateur réel peut se modéliser de deux manières différentes :
  • un générateur de tension avec une résistance en série.
  • un générateur de courant avec une résistance montée en parallèle.

    =>>générateur de tension:

Le générateur de tension est un modèle théorique. C'est un dipôle capable d'imposer une tension constante quelle que soit la charge reliée à ses bornes. Il est également appelé source de tension.
  • En circuit ouvert, la tension qui existe à ses bornes lorsqu'il ne débite aucun courant est la tension à vide. Le générateur de tension est donc un dipôle virtuel dont la tension à ses bornes est toujours égale à la tension à vide quelle que soit la valeur du courant débité.


  • Le générateur de tension est obligatoirement un modèle théorique. En effet, en court-circuit, il devrait délivrer un courant infini et donc fournir une puissance également infinie.


  • Un grand nombre de générateurs peuvent être modélisés par l'association d'un générateur de tension et d'une résistance en série qui provoque une chute de tension aux bornes de l'ensemble lorsque le courant débité augmente. Un tel modèle s'appelle modèle de Thévenin d'un générateur réel.


  • Il est impossible de placer en parallèle deux générateurs de tension de valeurs différentes, c'est pourquoi :
    • il est fortement déconseillé de mettre en parallèle une pile usagée et une pile neuve. Les tensions imposées étant différentes, la pile neuve débitera à travers la pile usagée jusqu'au moment où les deux piles seront déchargées.


    • un conducteur parfait de résistance nulle peut être modélisé par un générateur de tension nulle. Court-circuiter un dipôle par un conducteur parfait revient à imposer à ses bornes une tension nulle. C'est pourquoi il ne faut jamais court-circuiter un générateur de tension : cela revient à imposer simultanément deux tensions différentes.
  • Un condensateur est un générateur de tension au sens transitoire : il interdit toute discontinuité de la tension à ses bornes.
    • Lorsqu'on court-circuite un condensateur, le transitoire de courant peut être très violent.


    • Lorsqu'un condensateur initialement déchargé est relié en parallèle avec le secteur, la tension de ce dernier est quelconque au moment de la connexion. Il est donc possible qu'elle soit très différente de zéro. Le transitoire de courant est alors très violent et peut produire une étincelle au niveau de l'interrupteur. Ce phénomène est parfois constaté lorsqu'on relie une alimentation à découpage au secteur d'alimentation.


   =>>générateur de courant:

Pour le générateur de courant parfait, c'est le courant qui est constant, quelle que soit la tension demandée. C'est également un modèle théorique car l'ouverture d'un circuit comportant un générateur de courant non nul devrait conduire à fournir une puissance infinie. Il est impossible de placer en série deux générateurs de courant de valeurs différentes.
  • Les générateurs réels peuvent être simplement modélisés par l'association d'un générateur de courant et d'une résistance branchée en parallèle. Un tel modèle s'appelle modèle de Norton d'un générateur réel.


  • Un dipôle inductif est un générateur de courant au sens transitoire : il s'oppose à toute variation de l'intensité du courant qui le traverse. 


  • Machine tournante : 


La très grande majorité des générateurs électriques sont des machines tournantes, c'est-à-dire des systèmes ayant une partie fixe, et une partie mobile tournant dans (ou autour) de la partie fixe. Cependant, la variété de machines tournantes créées au cours des siècles implique des différences importantes dans les différentes technologies et techniques utilisées pour générer le courant, d'une part, et dans les systèmes . éventuellement nécessaires pour leur bon fonctionnement.

   => générateur électrostatique: 

Le générateur électrostatique n'est pas à proprement parler une machine tournante, mais il fait appel à la rotation d'un disque frottant sur les balais. Ce concept est à l'origine de la conception des machines tournantes proprement dites.
Lmachine électrostatique est ainsi nommée parce qu'elle fait appel aux lois de l'électrostatique à la différence des machines dites électromagnétiques. Bien que des moteurs électrostatiques aient été imaginés , ils n'ont pas eu de succès (mais les nanotechnologies pourraient proposer de tels « nano-moteurs » électrostatiques) ;
 en revanche, en tant que générateurs de très haute tension, les machines électrostatiques connaissent leur principale application dans le domaine des accélérateurs d'ions ou d'électrons. Elles transforment l'énergie mécanique en énergie électrique dont les caractéristiques sont la très haute tension continue et le micro-ampérage. La puissance des machines du 18e siècle et du 19e siècle était en effet infime (quelques watts) et les frottements mécaniques ne leur laissaient qu'un très mauvais rendement. La raison en est que la densité maximale d'énergie du champ électrique dans l'air est très faible. Les machines électrostatiques ne peuvent être utilisables (de manière industrielle) que si elles fonctionnent dans un milieu où la densité d'énergie du champ électrique est assez élevée, c'est-à-dire pratiquement dans un gaz comprimé, qui est généralement l'hydrogène ou l'hexafluorure de soufre (SF6), sous des pressions comprises entre 10 et 30 atmosphères.

                                                       Machine de Wimshurst 

   => Dynamo:

Une génératrice de courant continu appelée populairement dynamo est comme beaucoup de générateurs électriques une machine tournante. Elle fut inventée par Zénobe Gramme.
Ce type de génératrice étant réversible, elle devient facilement un moteur électrique, ce qui implique que lors de son arrêt la dynamo doit être déconnectée de sa charge si celle-ci peut lui fournir un courant en retour : batterie d'accumulateurs, autre dynamo.
Cette dernière caractéristique a été utilisée dans les petites automobiles des années 1970, un système de relais connecte la batterie pour fournir un courant à la dynastar (générateur)  qui démarre le moteur à combustion interne et passe automatiquement en dynamo lorsque celui-ci atteint un certain régime.


=>Alternateur :

La découverte en 1831 par Faraday des phénomènes d'induction électromagnétique lui permet d'envisager de produire des tensions et des courants électriques alternatifs à l'aide d'aimants.  sur les indications d'Ampère, construit la même année une première machine qui sera perfectionnée ensuite (1833 - 1834) par Sexton et Clarke. Ualternateur est une machine rotative qui convertit l'énergie mécanique fournie au rotor en énergie électrique à courant alternatif.


Plus de 95 % de l’énergie électrique est produite par des alternateurs : machines électromécaniques fournissant des tensions alternatives de fréquence proportionnelle à leur vitesse de rotation. Ces machines sont moins coûteuses et ont un meilleur rendement que les dynamos, machines qui délivrent des tensions continues (rendement de l'ordre de 95 % au lieu de 85 %).
   -- sont principe:
Cette machine est constituée d'un rotor (partie tournante) et d'un stator (partie fixe).
  • Le rotor est l'inducteur.
    • Il peut être constitué d'un aimant permanent , dans ce cas la tension délivrée par la machine n'est pas réglable et sa valeur efficace et sa fréquence varient avec la vitesse de rotation.
    • Plus couramment un électroaimant assure l'induction. Ce bobinage est alimenté en courant continu, soit à l'aide d'un collecteur à bague rotatif  amenant une source extérieure, soit par un excitateur à diodes tournantes et sans balais. 
  • Le stator est l'induit. Il est constitué d'enroulements qui vont être le siège de courant électrique alternatif induit par la variation du flux du champ magnétique due au mouvement relatif de l'inducteur par rapport à l'induit.


=> Génératrice asynchrone :

Les machines asynchrones en fonctionnement hypersynchrone (fréquence de rotation supérieure à la fréquence de synchronisme) fournissent également de l'énergie au réseau alternatif auquel elles sont connectées. Elles ont le désavantage de ne pas pouvoir réguler la tension à la différence des machines synchrones qui peuvent assurer la stabilité des réseaux électriques. Cependant elles sont de plus en plus utilisées en génératrices de petites et moyennes puissances comme les éoliennes et les micro-barrages grâce au progrès récent de l'électronique de puissance



  • Générateur non tournant:


=>générateur électrochimique : 

gLes accumulateurs électrochimiques sont des générateurs de tension continue, rechargeables, utilisés dans les applications électrotechniques et électroniques portatives.


 =>générateur photovoltaïque: 
Les panneaux solaires utilisent l'énergie solaire pour générer de l'électricité. Ils sont souvent adossés à des onduleurs solaires.

 =>générateur utilisant la radio-activité:
Le générateur thermoélectrique à radio-isotope utilise la chaleur dégagée par la radioactivité d'un isotope pour la transformer en électricité. Ce type de générateur est principalement utilisé pour des applications spatiales (satellite par exemple).